A force de répéter certains travaux, on finit par trouver de nouvelles façons de faire, plus rapides, mais sans pour autant diminuer la qualité de la réalisation.
C’est ce qui s’est passé en rapport à la série d’articles expliquant ma méthode du moment pour réaliser un encadrement de Velux à 45°.
La réalisation de la partie basse et haute du tableau ne change pas (partie 1/2).

 

 

Ce qui change, ce sont les côtés (partie 2/2) qui sont faits maintenant plus rapidement, et… SANS fausse équerre 🙂 !
Vous vous souvenez (dans la partie 2/2), en plus d’avoir un degré d’ouverture identique de chaque côté (tracés effectués en haut et en bas à l’aide d’une fausse équerre), il est très important, pour l’aspect visuel, d’obtenir la même cote en haut et en bas une fois les découpes latérales effectuées :

traits-de-scie

Compte tenu d’une épaisseur de rampant rarement constante de haut en bas, mais aussi en raison du cumul des approximations de tracés, il est presque sûr que la longueur horizontale supérieure ne sera pas identique à la longueur horizontale inférieure.

Je vous disais donc qu’il fallait corriger la longueur de ces traits de coupe (celui du bas et/ou celui du haut) dont la mesure est représenté ci-dessus par la double-flèche, pour que les deux traits soient identiques et forment un rectangle parfait (en suivant les pointillés de coupe verticaux).

D’où perte de temps avec un premier tracé à la fausse équerre ouverte à 45°, additionné d’une correction de longueur répartie uniformément en haut et en bas.

Bref, trop long 🙁 !

Et voilà que, très récemment, pendant la réalisation de 4 encadrements de Velux 114 x 118 cm avec cette fameuse ouverture à 45°, et alors que je constatais cette lenteur de travail, une ampoule s’est allumée dans ma teuté 🙂 !

Plus besoin de fausse équerre, plus besoin de correction : on peut tout faire du premier coup, et obtenir un parfait rectangle 🙂 !

Regardez ça :

Les parties basses et hautes du tableau sont réalisées suivant la description de la première partie de l’article.

Là, rien ne change.

Il faut ensuite prolonger par un petit trait de scie le bas du tableau jusqu’à atteindre la perpendiculaire du bord de la rainure d’encastrement latérale.

Pour cela, on utilise une scie égoïne bien plaquée contre le placo.

On utilise une équerre fine et plate sur ses deux côtés (pour qu’elle puisse se glisser dans le trait de coupe – à défaut on peut utiliser un angle à 90° découpé dans un carton à chaussure) pour vérifier que ce trait de scie s’arrête bien perpendiculairement (voir l’illustration).

On peut faire un trait au crayon à papier sur le placo du rampant pour localiser la perpendiculaire.

Peu importe si ce premier trait de scie va un peu trop loin (puisque de toutes façons il ira au final plus loin 😉 ), le but est avant tout de repérer la perpendiculaire au Velux.

Puis on mesure depuis le bord du Velux jusqu’à la surface du placo (j’appelle cette mesure d).

Étant donné que la diagonale d’un carré fait toujours 45°, pour obtenir ces 45° d’ouverture future, il suffit de reporter la mesure d relevée précédemment, sur le côté du placo depuis la perpendiculaire.

Heu… il a dit quoi là 🙁 ?

Regardez cette illustration, ce sera plus clair 🙂 :

 

mesure-et-coupe-angle

En rouge, le trait de scie pour une ouverture à 45°(le premier petit segment permet de localiser la perpendiculaire)

(Le trait pointillé bleu représente la coupe verticale qui sera faite pour retirer le morceau de placo une fois l’angle supérieur tracé lui aussi)

 

Parfois un obstacle empêche d’atteindre une ouverture exactement à 45°.

Dans ce cas, il est toujours inutile d’utiliser une fausse équerre.

Et on ne reportera donc pas la mesure d mais une mesure inférieure que j’appellerai m (comme moins 😉 )

Et qu’il s’agisse de la mesure d ou d’une mesure m, pour obtenir un angle d’ouverture identique des deux côtés du Velux, il suffira de reporter dans les 3 autres angles la mesure retenue, à partir de la perpendiculaire obtenue dans chaque angle.

 

Et voilà, vite fait, bien fait 🙂 !
Alors ? Qu’est-ce qu’on dit 😉 ?