Le 17 février 2016, je vous ai mené en bateau, et je vous prie de m’en excuser.

Je vous présentais en effet un projet personnel de réalisation d’un escalier en colimaçon carré, et après vous avoir probablement mis l’eau à la bouche, je terminais l’article en écrivant  » A suivre… ».

Sauf qu’après… plus de nouvelle, rien, nada, que t’chi !

Et le silence à duré… 3 ans 🙁 !

Mais qu’est-ce que t’as br… fait pendant tout ce temps ???

A n’en pas douter, la motivation était bien là.

Pour justifier ma bonne foi, je rappelle que pendant tout ce temps, la seule façon d’accéder à l’étage se faisait par une échelle.

Et pour enfoncer le clou, ce n’était pas pour accéder occasionnellement à une simple pièce de rangement, mais pour desservir une chambre !

Vous imaginez bien qu’en plus d’être une démarche laborieuse de grimper, il y avait intérêt à être bien réveillé avant de tenter la descente…

Tout comme vous, le triste « train train » quotidien et ses aléas m’ont considérablement mangé du temps, mais suite aussi à quelques réflexions, je me suis rendu compte que les explications données dans l’article ne pouvaient pas donner satisfaction.

Alors j’ai reporté le projet, comme dirait Francis Cabrel « Encore et encore… »

Pour bien comprendre la suite, je vous invite si vous ne l’avez pas fait à relire Escalier en colimaçon, le principe.

Donc, à cause du rampant de toiture et de la forme carrée de la dernière marche formant le palier, je pensais faire une légère rotation de l’ensemble.

Or, cette rotation fait qu’une personne se présentant à la première marche pour monter va voir (et surtout sentir) sa tête heurter les marches supérieures tournant au-dessus d’elle 🙁 !

Bé oui, faut aussi penser à ça !
A cela s’est ajouté un autre détail technique auquel je n’avais pas pensé et que j’ai découvert par la suite, c’est que pour un confort optimal de monter et de descente, les marches doivent avoir un angle d’environ 30° pour que le pied ait suffisamment de place pour se poser et éviter ainsi la gamelle !

Si on peut éviter d’installer un poste de secours à côté de l’escalier, autant essayer de respecter ces 30°.

Bref, après avoir tourné le problème dans tous les sens, « Euréka ! », j’ai enfin trouvé la solution.

Et il t’a fallu 3 ans pour trouver ?

Et ben…

Ben oui, vieux motard que j’aimais 🙂 ! (Mieux vaut tard que jamais)

Donc voilà, après cette introduction un peu longue mais nécessaire, je vous présente ma réalisation, dont j’avoue je suis assez fier :

Donc, si vous avez, vous aussi, le souhait d’installer un escalier en colimaçon carré mais que votre budget ne vous laisse pas la possibilité de l’envisager, suivez-moi dans cette série d’articles et je vais vous montrer comment le réaliser vous-même, à moindre coût, et sans négliger la qualité.

ESCALIER STANDARD OU SUR MESURE ?

Quand on veut réaliser un escalier en colimaçon, il y a 2 choses essentielles qui vont déterminer si l’escalier sera

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