Le plâtre est un matériau particulier à travailler.

Sans un minimum d’information, la première tentative d’utilisation de ce matériau risque bien d’être la dernière 🙁

 

 

 

 

 

Pour cet article, je vais prendre l’exemple d’une cloison de séparation intérieure qui a été retirée pour faire plus de place.

Apparaît maintenant au plafond une affreuse « balafre » à l’endroit où se trouvait cette cloison :

Bon, vous avez raison, c’est une grosse retouche. Ceci est dû au fait que le plâtre ne se fait pas en une seule passe, mais en plusieurs. Aussi, lorsqu’un morceau de plâtre se détache, il y a de fortes chances pour qu’il entraîne avec lui les couches supérieures voisines, créant un « problème » plus large que prévu !

Mais si vous arrivez à corriger cela, vous n’aurez plus peur de rien 😉

Pour ce travail, je vous recommande un plâtre à prise lente, type « Lutece Rouge ».

Attention, la lenteur de prise est très relative.

Il est conseillé pour débuter de choisir une auge de dimension réduite afin de… « ne pas gâcher » 😉

Pour préparer du plâtre, il ne faut surtout pas utiliser un mixeur électrique ou un bâton agité violemment comme pour faire un « vulgaire » enduit ou mortier adhésif !

Si vous agissez comme cela, le plâtre va vous faire comprendre son mécontentement en se solidifiant en quelques minutes à peine, et accompagné d’un fort dégagement de chaleur.

Vous n’aurez même pas le temps de vous en servir ! 🙁 D’où ma remarque en deuxième ligne de cet article 😉

Alors, le secret, c’est quoi ?

Remplissez votre auge avec de l’eau à environ la moitié de sa hauteur.

Puis ajouter le plâtre tranquillement sous forme de « pluie ». Saupoudrer serait un terme plus approprié 😉

Continuer à ajouter le plâtre de cette façon jusqu’à ce que l’eau soit saturée de plâtre, mais en laissant quelques flaques, comme sur cette photo :

Laisser reposer jusqu’à ce que le plâtre sec s’imprègne d’eau (sur cette photo, vous pouvez apercevoir une tache plus claire correspondant à du plâtre qui n’a pas encore été imprégné).

Une fois tout le plâtre imprégné, utilisez un couteau à enduire pour remuer tranquillement le mélange et le rendre homogène. Tranquillement signifie sans agitation, car plus vous le « secouerez », plus il prendra vite.

La consistance à obtenir est celle d’une purée souple :

Si votre plâtre est trop liquide, vous pouvez en ajouter un peu (de plâtre ;-)), toujours sous forme de pluie et en lui laissant le temps d’absorber l’eau.

Ajouter de l’eau pour le ramollir peut s’avérer catastrophique, car c’est le contraire qui risque de se produire : une prise très rapide.

Même chose quand votre préparation commence à durcir après la mise en application. Stoppez tout et jetez car ajouter de l’eau ne fera que précipiter le durcissement !

Appliquez une première couche sur le support sans chercher à lisser. Le premier objectif consiste en effet à recouvrir l’ancien support, mais sans faire de sur-épaisseur bien-sûr ! 😉

L’idéal serait d’utiliser la totalité de votre première préparation pour cette première passe, laissant ainsi un temps suffisant de séchage pendant la préparation de la deuxième auge.

Il n’est pas utile d’attendre un séchage total pour continuer.

Donc, après avoir préparé votre deuxième auge, appliquez la passe suivante, toujours sans sur-épaisseur :

Il n’y a pas de nombre précis de passe à réaliser. Vous faites à votre rythme et autant de passes que nécessaire.

Pour la finition, il faut réaliser un plâtre très mou, beaucoup plus souple que précédemment.

Pour étaler cette passe de finition, utilisez un platoir comme celui-ci :

Quand votre support vous semble suffisamment recouvert et pas encore sec, utilisez une éponge de plâtrier humide (l’éponge, pas le plâtrier ;-)) et lisser par des mouvements circulaires toute la surface du plâtre :

Ce lissage de finition à l’éponge peut se répéter plusieurs fois, succédant à de nouvelles passes au plâtre mou pour corriger les petits défauts.

Ce travail vous semblera peut-être « pas évident » la première fois. Mais une fois « apprivoisé », le plâtre vous donnera un résultat impeccable.

Après quelques jours de séchage, le plâtre retrouvera sa blancheur.

Et si votre exigence vous l’impose, vous pourrez à ce moment là appliquez votre enduit de finition favori pour une mince couche… 🙂

Voici un exemple de retouche effectuée sur un plafond après avoir recentré l’arrivée électrique d’un lustre :

Maintenant, vous serez capable d’effectuer vos retouches… comme un pro 😉

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