Les habitations des années 70 étaient très cloisonnées.

Aussi est-il fréquent aujourd’hui lors de l’acquisition d’une telle habitation, de vouloir obtenir plus de clarté, plus d’espace, ouvrir les cloisons pour donner plus de « grandeur » et de convivialité.

Bien entendu, avant de « faire tomber » une cloison, il faut s’assurer qu’elle n’est pas porteuse.

 

Si la cloison est en briques et plâtre, il n’y a pas de risque car aucune cloison de ce type ne peut soutenir une dalle d’étage.

Par contre, s’il s’agit de parpaing, attention !

C’est le cas de figure de cet article.

Il a donc fallu sonder ce plafond (gratter le plâtre) pour trouver le sens des poutrelles.

Si vous avez le moindre doute, demandez l’avis d’un maçon.

 

ouvertureEn jaune, l’emplacement initial d’une porte, à gauche l’ouverture réalisée

 

Le plâtre a été gratté et retiré totalement en haut des 2 côtés de la cloison pour faciliter l’habillage ultérieur :

 

préparation-1

 

L’habillage sera fait en bois (planches de pin de 27 mm d’épaisseur), et pour une belle finition, des baguettes droites de 5cm de large sur 1 cm d’épaisseur et de la même essence viendront en « retour » sur le plâtre pour donner l’illusion d’un encastrement.

Une séparation en 3 parties vitrées sera réalisée dans la partie supérieure de l’ouverture (hors emplacement initial de la porte) avec intégration de 3 spots.

Tout a été fait sur place, donc pas de « machine sophistiquée ».

Juste mon plus gros matériel, mon « jouet » préféré, une scie circulaire à onglet, réversible, sur table :

 

ma-scie-sur-table

 

Il s’agit de vous montrer un exemple de ce qu’il est possible de réaliser, donc je ne vais pas rentrer dans les détails.

Voici (image suivante) la mise en place de l’ossature.

Cette dernière a été assemblée complètement avant la mise en place :

 

mise-en-placeLe montant à droite n’est pas encore recoupé 😉 !

 

Les 2 petits montants de séparation ont été réalisés avec une planche identique aux autres, mais coupée en deux dans la longueur, et les deux morceaux obtenus assemblés par colle et vis.

Quand cette ossature convient, elle est vissée (+ chevilles) dans ses parties latérales en contact avec les murs, et collée à la colle PU.

Ensuite vient le rebouchage des nombreux trous !

Pour cela, plâtre, MAP et morceaux de gravats 😉 !

Pour la partie haute, afin de conserver un espace pour les spots, deux morceaux de plaque de plâtre sont collés au MAP sur la maçonnerie et vissés sur l’ossature :

 

fermeture-placo-1

 

fermeture-placo-2

 

Je peux vous assurer que pour boucher tous les « petits » trous, ma « poche à gâteaux » m’a bien aidé 😉 !

 

Allez, on allume les spots 🙂 :

 

avant-baguettes-1

 

avant-baguettes-2

 

Les vitres en 5 mm d’épaisseur (difficiles à voir sur les photos suivantes) ont été découpées sur mesure, et sont maintenues de chaque côté par des baguettes de 9 x 9mm.

 

détails-vitre-et-finition

 

détails-vitre-et-finition-2

 

Tous les trous de vis et les petits défauts de raccord seront masqués par de la pâte à bois et poncé une fois sec.

 

les-angles

 

Et comme dirait Jean-Louis Aubert : « Voilà… c’est fini » 🙂 !

 

Terminé-1

 

terminé-2

 

Alors ? Ça vous donne des idées 😉 ?