Nous avons terminé la première partie de cet article par une structure de terrasse finalisée et prête à recevoir ses lames.
Cette structure, c’est en quelque sorte… un squelette.
Mieux… c’est un corps 😉 !
Et quand un corps est bien dessiné, il est agréable et facile de bien l’habiller.
Quoi que d’habitude, c’est plus « sympa » de le déshab… STOOOOP ! Jetez-lui un sceau d’eau !
Pardon, c’est le titre qui me trouble 😉 !
Comme je voulais le dire, il n’y a pas de difficulté particulière pour poser des lames sur le dessus de la terrasse.
En démarrant cette pose depuis le seuil de la maison, si vous avez (comme ici) la chance de voir la dernière lame arriver en surplomb du bordure de la marche, c’est parfait.
Si ce n’est pas le cas et qu’une coupe s’avère nécessaire, il faudra envisager de dessiner un léger arrondi sur l’arête de façon à parfaire la finition :
Autre solution si l’on souhaite une lame entière au surplomb de la marche : démarrer par cette lame et aller vers la maison.
La coupe sera donc côté maison.
Le plus délicat, ce sera la pose des contremarches, l’entourage des poteaux et le côté visible de la terrasse.
On peut en effet se dire, en regardant la photo ci-dessous :
Comment faire pour boucher ce trou ?
Et bien beaucoup moins d’inquiétude que prévu, puisqu’il n’y aura aucun effort à cet endroit.
On peut donc visser une lame directement sur le poteau en guise de contremarche.
L’épaisseur des lames (27mm) et la rigidité feront le reste :
Une autre interrogation apparaît quand on regarde cette photo :
La marche (sur laquelle sont posées les visseuses) s’arrêtant latéralement au niveau des poteaux, il va y avoir un espace (repéré par la flèche ci-dessous) quand la lame de contremarche sera posée :
La même chose évidemment au niveau de l’autre poteau :
Pour combler ces espaces et tromper son monde 😉 on utilisera des chutes de lames afin d’y découper le bord.
Ce dernier sera collé sur la structure pour simuler la continuité de la marche :
Et il faudra aussi penser à faire des coupes à 45° dans les angles 😉 !
Pour dissimuler le dessous de la terrasse, visible par le côté, il faut pouvoir poser des lames à l’instar des contremarches.
Il est donc nécessaire de créer une structure verticale qui permettra de recevoir les lames de terrasse.
Là aussi, par d’effort particulier en perspective.
On peut donc utiliser verticalement des chutes de bastaing, et les fixer solidement à la structure initiale à l’aide de vis 6x120mm, puis visser à son tour un bastaing horizontal en partie basse :
Une fois les lames posées sur ce côté, la même astuce sera utilisée pour prolonger l’épaisseur des marches sur le côté.
Au final, on aura l’impression d’avoir 3 niveaux complets posés les uns sur les autres :
Les petits cailloux de l’entourage viendront affleurer la lame inférieure sans abuser le recouvrement.
Pour une plus belle finition, les coupes d’extrémités des lames (plus claires), pourront être arrondies et/ou lasurées.
Arrivé à ce stade, il n’y a plus qu’à s’attaquer à la couverture en polycarbonate.
Nous verrons dans la 3ème et dernière partie que plusieurs types de profilés porteurs et de finitions existent, même si la technique de pose reste similaire.
Mais nous verrons aussi les points importants à prendre en compte pour éviter de belles surprises 😉 !