Appliquer une couche de peinture d’apprêt sur un placo fraîchement réalisé (bandes terminées) améliore l’accroche des revêtements ultérieurs (peintures et enduits décoratifs, tapisseries)
Faut-il pour autant négliger son choix ?
Surtout pas !
On a en effet tendance à se dire :
Bah, c’est une sous-couche, j’vais pas y mettre un prix élevé, on la verra plus après !
Aussi, quand le vendeur ou la vendeuse va vous chercher un pot de 10 litres à 30 euros, dès qu’ils ont le dos tourné vous vous empressez de l’échanger par un autre pot estampillé « Premier Prix » à moins de 10 euros !
Et comme j’ai déjà eu l’occasion de l’écrire, c’est ainsi que se mettent en place tous les ingrédients d’un imminent cauchemar 🙁
Alors pourquoi ?
Tout le monde sait que la peinture… c’est pas donné.
Et là, comme ça, sans raison claire et apparente, on nous « pond » une souche-couche en pot de 10 L à un prix défiant toutes concurrences.
Ben… d’accord les gars, mais puisqu’on se doute que ça cache quelque chose, dites-nous le problème ?
Le problème dans cette peinture premier prix, c’est l’eau !
Il y en a beaucoup trop.
Beaucoup plus que dans les autres sous-couches de qualité et plus chers.
Normalement, avec deux couches, vous avez une belle application, une belle uniformité.
Mais avec une sous-couche à 2 balles 😉 , vous serez obligé d’en passer 3 ou 4 couches, et même plus par endroit pour récupérer des inégalités, des transparences incompréhensibles (tiens ? le placo boit beaucoup par endroit ???) !
Au final, comme le temps c’est de l’argent (hélas), ce temps passé pour passer ces couches et retouches supplémentaires va vous faire regretter votre achat.
Mais ce n’est pas tout 🙁 !
Le vrai cauchemar peut se déclencher au cours de ces couches supplémentaires.
L’excès d’eau répété sur les bandes du placo peut les amener à se décoller pour peu qu’elles aient été réalisé moyennement.
Imaginez seulement quelques instants des cloques monstrueuses se former sur vos bandes alors que vous pensez avoir fini votre travail !
Donc, faire des économies, oui, mais pas sur une sous-couche que l’on juge insignifiante au premier abord, alors que cela peut ruiner des heures de travail.
Pfiiiiouuu !
J’en suis justement à cette étape chez moi. j’avais hésité à prendre le meme pot qu’illustré en photo sur l’article … au final je suis parti sur un pot de Ripolin en promo.
Finalement l’article tombe à pic, et je ne suis pas mécontent d’avoir changé mon fusil d’épaule !
Bonjour,
En général je met une couche de sous couche, il faut en faire combien ??
bonjour
j’ai fait l’expérience et je peux dire que ces pots à 2 balles, c’est une vraie catastrophe pour le placo, ses joints mais aussi pour la peinture à venir: au moment de peindre, des lambeaux de sous-couche se sont décollés et m’ont fait des espèces de grumeaux sur le rouleau qui se sont étalés dans la peinture… beurk. Heureusement, c’était pour le cellier et tanpis.
pour le reste de la maison, j’ai pris de la marque et plus un souci
Bonjour,
Pour ma part j’ai toujours acheté le pot mis en photo, j’en suis à ma deuxième maison retapé des combles aux sous sol.
Je n’ai jamais rencontré de problème avec cette sous couche.
L’intérêt de la sous-couche à mon sens n’est pas de cacher le placo mais de lui apporter une accroche.
Mais ce n’est que mon avis et il vaut ce qu’il vaut après plus de 200m2 de placo posés et sous couchés à mon actif
Cdt
bonjour,
dans le monde de la peinture; l’apprêt est peut être la phase la plus importante! car la durabilité du produit de finition sera induite par la qualité de la couche de base…
il vaut mieux « tirer » un peu sur le prix de la finition que celui de la préparation!
un exemple simple : le minium de plomb(interdit maintenant) : on voit encore des ferrailles orange alors qu’il n’y a plus la finition!
cordialement.