Le médium, connu aussi sous l’appellation MDF, pour Medium Density Fiberboard, est un panneau de fibres de bois réduites en poudre et liées avec une résine.
Je l’utilise dès que j’ai un aménagement intérieur à réaliser.
Cela peut être une étagère, une penderie, une bibliothèque, etc.
Il existe en plusieurs épaisseurs, mais attention au poids des panneaux.
Plus ils sont grands, plus ils sont lourds 🙁 !
Personnellement, c’est le 18mm que je retiens pour les parties principales, et du 5mm pour le fond des meubles qui assure la stabilité.
Dans les grandes surfaces de bricolage, vous pouvez obtenir des formats prédécoupés : 80 x 40, 80 x 60, 120 x 40 ou 120 x 60 cm.
Mais si vous allez chez un fournisseur professionnel du type Réseau Pro, vous allez avoir un seul format : 2,80m x 2,07m !
Autant dire que tout seul c’est impossible à soulever, et encore plus difficile à faire rentrer dans son véhicule 😉 !
Préférez donc arriver avec vos dimensions sur un petit papier pour demander des découpes.
Mais pourquoi utiliser du médium plutôt que du contreplaqué ?
Tout simplement pour une question de prix !
Une bonne nouvelle : avec ce coût abordable, vous aurez aussi un matériaux très facile à travailler 🙂 .
Les coupes et les surfaces sont nettes et propres.
Une obligation quand même : pour l’assemblage par vis, il faut impérativement faire un avant trou sinon il y a un réel risque d’éclatement.
Voyez pour cela l’article Comment réussir à coup sûr un pré-perçage.
Encoller les parties à assembler avec de la colle blanche avant de les visser, vous aurez ainsi une excellente solidité.
Dernièrement, on m’a demandé de réaliser un rangement d’une hauteur de 1m, 30cm de profondeur, et réparti de chaque côté d’un panneau rayonnant.
Après avoir pris les cotes, j’ai dessiné ce rangement avec
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Un avantage du MDF par rapport au bois massif : sa stabilité dimensionnelle.
Le bois massif va bouger en fonction des changements d’hygrométrie de la pièce dans laquelle il est installé. C’est un fait et on y peut rien. C’est pourquoi il faut être attentif à ce phénomène lorsque l’on construit un meuble en bois (toujours laisser un peu de jeu dans les assemblages pour éviter les éclatements et autres déformations).
Les panneaux de particules, quant à eux, ne sont pas soumis à cette problématique (ls n’ont pas de fibres définies), ce qui rend leurs assemblages beaucoup plus faciles à réaliser.
Par contre, un gros défaut des panneaux à particules tels que le MDF, c’est leur tendance à gonfler s’ils sont mouillés. C’est pourquoi il faut toujours leur appliquer une finition hydrophobe (vernis, laque…), surtout au niveau du bas des meubles ! Il serait dommage de voir un beau placard si soigneusement réalisé gonfler et perdre sa rigidité après avoir passé un coup de serpillère au sol… ou voir le plateau d’un bureau se gondoler après avoir renversé un verre d’eau.
Par ailleurs, si vous poncez la surface de ces panneaux en vue de lui appliquer une finition, pensez à porter un masque anti-poussière ! Les poussières de MDF sont très toxiques pour les voies respiratoires.
Enfin, si vous ne prévoyez pas de collage (exemple d’un meuble que l’on veut démontable), pensez à appliquer la finition avant montage. Il est beaucoup plus facile de poncer/peindre/vernir une surface à plat qu’une fois assemblée. La qualité de la finition dans les coins et autres arrêtes sera nettement meilleure.
Beau boulot Christophe (comme d’hab! ;o)
Je suis cependant surpris par la précaution que vous prenez: 5mm de plus que la côte afin de recouper à la bonne taille…
Là je ne comprend pas, car les scies qu’utilisent les pros sont (selon moi) plus précises qu’une scie plongeante ou sur guide. En tout cas moi c’est tout l’inverse: je préfère confier la découpe à un pro qui va me faire ça au millimètre, alors que moi… ben je ne suis pas un pro! :o)
Peut-être que ceci explique cela… ;o)
Je ne sais pas ce qu’en pense mon homonyme mais personnellement, lorsque je vais en gsb ou en scierie pour chercher des planches ou des panneaux, je surcote toujours aussi. En effet, on dit souvent, en menuiserie, que mesurer, c’est se tromper. Je t’invite à lire cet article sur le sujet : http://www.copaindescopeaux.fr/site_content/13-articles-2010/38-mesurer-cest-se-tromper.html.
En surcotant de 5mm on prévient ainsi les erreurs de mesure faites au oréalable. Il est alors facile de recouper à la bonne dilension sur place, en situation.
Bonjour Christophe,
Entièrement d’accord 🙂 !
Et j’explique ci-dessous à Cédric les raisons de mes précautions 😉 .
Bien amicalement,
Christophe
Bonjour Cédric,
Personnellement, et c’est souvent là dessus que mes proches me taquinent, je suis un perfectionniste, ce qui peut être à la fois une qualité et un défaut 😉 !
Et quand une cote est donnée, j’aime qu’elle soit respectée, pour que la qualité finale soit au rendez-vous.
Et je me suis rendu compte, même si j’ai de très bonnes relations avec mes partenaires fournisseurs de bois, qu’ils ne respectaient pas toujours exactement les cotes. Ceci-dit, ils ne font pas exprès, ils sont peut-être moins perfectionnistes que moi, mais aussi ils ne font pas attention à ce petit détail :
Quand je leur prends du médium c’est souvent un grand panneau (comme je l’écrit dans l’article). Le panneau est posé sur leur grande scie verticale qui effectivement coupe super bien. Les coupes verticales (de haut en bas) ne posent pas de problème et les cotes sont relativement bien respectées.
Mais pour les coupes horizontales, voilà ce qui se passe : la lame commence sa progression, et quand elle arrive au 3/4, la partie supérieure déjà coupée du panneau se retrouve suspendue en porte à faux sur le vide de 3mm créé par la lame. Le poids de cette partie supérieure la contraint à descendre pour chercher appui sur la partie inférieure et qui du coup referme le trait de scie. Quand la lame termine sa coupe et sort du panneau, le reste de la partie supérieure n’étant plus « maintenu » s’écrase naturellement sur la lame. On se retrouve alors avec un manque de matière en fin de coupe sur la partie supérieure d’environ 3mm sur quelques 3cm de longueur 🙁 !
Pour éviter ça, il faudrait insérer de fines cales biseautées dans le trait de scie aussitôt après le début de la coupe, et une autre juste avant que la lame ne ressorte.
Mais les gars à la coupe ne semblent pas connaître ce « problème », ou ne disposent pas de cales, ou n’en on peut-être rien à… 😉 .
Donc, je prends mes précautions avec mes 5 mm de plus 😉 !
Bien amicalement,
Christophe
Bonjour Christophe,
Merci pour ce partage de connaissances toujours très instructif :).
Question de débutant certes mais néanmoins : c’est quoi un fond dur ?
Merci bcp
Yassin
Un fond dur est une couche primaire à base de résine (solvatée au white&spirit ou à l’eau) qui va vservir de bouche pore au bois. Il va pénétré dans le support et durcir sa surface en bojchant ses pores. Cela permet de peindre ou de vernir ensuite le bois tranquillement sans craindre que ce dernier ne boivent la peinture ou le vernis
pour le fond dur, je ne suis pas persuadé que ça s’applique sur du MDF…
c’est plutôt pour des bois massifs style parquet en chêne…
Pour ma part j’applique deux couches de sous-couches universelles sur mes MDF avant d’appliquer mes deux couches de peintures acryliques. le résultat est nickel.
Bonne journée
l’assemblage est réalisé uniquement par vissage ?
J’ai toujours hésité à me lancer en considérant qu’il fallait forcément un assemblage par tourillons. Je n’ai pas confiance dans mes capacités à percer proprement pour un assemblage de ce type. Je sais qu’il existe des guides de perçage mais j’ai un doute quant à la précision de l’assemblage final.
Bonjour Frédéric,
L’assemblage est réalisé par collage et vissage, rien de plus 😉 !
Les vis utilisée sont des vis Torx 5×70. Et de la colle blanche (colle à bois).
Bien entendu, certains fraisages pour les têtes de vis sont visibles si on laisse tel quel.
Pour les dissimuler, on peut appliquer du mastic à bois, et après fonçage, une peinture donnera la finition désirée.
Bien amicalement,
Christophe
Comme Frédéric, je serais ravi d’avoir plus d’informations sur l’assemblage utilisé!
Bonjour Arnaud,
Voilà qui est fait (post précédent) 😉 !
Bien amicalement
Christophe
Bonjour à tous les lecteurs,
Merci encore Christophe pour ce sujet sur le MDF des plus intéressant. Comme tous les autres d’ailleurs 😉
Je n’ai pas de questions particulières concernant ce sujet mais comme pas mal d’entre vous, j’aurais souhaité connaitre vos astuces d’assemblages si vous en avaient. Car, j’ai plusieurs fois fait des assemblages et mes perçages, malgré toute la bonne volonté et la précision que j’y met, ne sont JAMAIS parfait. Je suis bien souvent obligé de percé plus gros pour ainsi ajuster au mieux mes plaques, ce qui une fois fait, m’oblige à encoller pour éviter de serrer comme un malade :-/
Bien cordialement
Bonjour Jef,
Comme je l’ai dit plus haut, je n’utilise que des vis et de la colle, et je peux vous assurer que c’est solide !
Je ne dispose que d’équipements électro-portatif, je fais avec car je n’ai pas d’atelier de menuisier.
Donc, à part dire que je suis pointilleux et que fais de mon mieux pour soigner mes réalisation, je n’ai pas de secret particulier 😉 .
Il faut que j’envisage un article plus détaillé sur mes méthodes d’assemblage… 😉
Bien amicalement,
Christophe
Bonjour à tous,
Une petite question : comment on étaient assemblés les 2 panneaux qui constituent le « top » ? Vissage ? Collage ?
Merci
Bonjour JP,
Comme les deux rangements latéraux sont séparables, le premier plateau est percé (traversant) et vissé du haut vers le bas dans les panneaux verticaux sur lesquels il s’appuie.
Le deuxième plateau, dont les bords ont été arrondis à la défonceuse, est posé sur le premier (sans collage), et vissé par le dessous (attention à la longueur des vis pour ne pas traverser). Un pré-perçage avec fraisage pour la tête de vis est fait systématiquement avant tout vissage.
Bien amicalement,
Christophe
Vraiment désolé pour les horribles fautes dans mon post précédent. Lire « Comment ont -été assemblés … »
bonjour et d’abord merci pour les conseils/infos. J’ai lu cet article par rapport à la problématique des champs. Je trouve les surfaces de medium tres simples à peindre. Ce sont les champs que je ne trouve pas top, un peu duveteux… Mais cette histoire de fond dur m’interpelle… Peut-on en mettre que sur le champ? Cela dégage-t-il un fog de COV?
le probleme du medium c est pas sain (pleins de COV) et lourd.
je prefererais le CP ou le massif comme le pin par exemple.
Pour la methode d assemblage il existe systeme Kreg et /ou lamelleuse.
Je vais essayer de construire un placard portes battantes avec ce type d assemblage et matériau.