Quand on se lance dans un chantier de carrelage, faire les joints n’est pas la partie la plus agréable 🙁 !

En effet, la « barbotine » (nom donné au mortier préparé pour faire les joints) doit être assez souple afin de bien descendre entre les carreaux, et il faut l’étaler partout sur les joints.

De ce fait, on passe aussi sur les carreaux, et le nettoyage s’en trouve long et fastidieux pour réussir à faire disparaître toutes traces de laitance résiduelle sur ces carreaux.

A ce travail salissant à tous points de vue 😉 , s’ajoutent de merveilleuses petites bulles d’air qui remontent dans les joints et qui vous obligent à retourner sur la zone pour corriger le problème (et donc à marcher sur les carreaux barbouillés, le bonheur quoi 🙁 !)

Pas évident de savoir pourquoi des bulles apparaissent là, alors que là-bas c’est nickel !

Alors ? Pourquoi ?

Et bien j’vais vous l’dire 😉 !

C’est à cause de… vous !

Enfin… pas de vous, mais de la façon dont vous étalez la barbotine.

Voyez pourquoi.

Prenons un exemple de 4 carreaux :

 

4-carreaux

 

Étalons la barbotine sans méthode particulière :

 

4-carreaux-et-joints

 

Comme vous pouvez le voir ci-dessus, l’air n’aura pas d’autre possibilité que de s’échapper par la surface et donc en faisant des bulles, car la barbotine présente de chaque côté du joint empêchera toute évacuation possible.

L’air se trouve prisonnier et va vous le faire savoir 🙁 !

Pour éviter cela, il faut faire les joints suivant une ligne, grossièrement bien sûr, mais… en diagonale 😉 !

Comme ceci :

 

joints-sans-bulleLes flèches vertes représentent le sens de progression,

les noires la possibilité pour l’air de s’échapper

 

En procédant de cette façon, vous laissez toujours une sortie pour l’air par les joints non remplis 😉 !

Et donc… pas de bulle 🙂 !

Bon, ok, la perfection n’existe pas, mais je peux vous garantir qu’il y en aura nettement nettement moins… 😉

(et c’est pas une erreur de répétition 🙂 🙂 🙂 )