(Avant de commencer : Tous mes vœux de santé, de bonheur, et de réussite, pour 2018 🙂 ! )
Ok, le titre est arbitraire, et j’ai choisi 10 pour faire beaucoup 😉 !
Mais dans une maison vous pouvez avoir besoin de plusieurs boutons pour allumer une seule lumière !
Ça peut être 3, 4, 5, … 10 boutons, ou même plus !
Et là, au delà de 2 boutons que l’on peut câbler en va-et-vient, il faut passer par un… télérupteur.
Pwouaaa !!!! C’est quoi ce binz ???
Allons voir ça de plus près 😉 !
Télérupteur, c’est la contraction de « télécommande d’interrupteur ».
Autrement dit, on utilise plusieurs (généralement) télécommandes pour actionner un interrupteur, qui lui se charge de commander une ou plusieurs lumières simultanément.
Dans ce cas, l’interrupteur (le télérupteur) se retrouve non pas à l’entrée d’une pièce comme un interrupteur classique, mais dans le tableau de distribution électrique, et pour commander cet interrupteur on utilise des boutons-poussoirs.
Module télérupteur Schneider Electric
(Les autres marques sont similaires)
(Dans les maisons anciennes, les télérupteurs n’avaient pas la forme des modules actuels et étaient souvent dissimulés dans les murs dans des boites de dérivation.)
L’action sur un bouton-poussoir allume ou éteint la lumière, et si le tableau électrique n’est pas trop loin, on peut entendre un petit « clic-clac » caractéristique au niveau du télérupteur quand celui-ci réagit à l’appui et au relâchement du bouton.
Le module télérupteur dans le tableau électrique
Bouger avec le doigt vers le haut ou vers le bas la petite barrette grise permet d’actionner manuellement (test) le télérupteur
Un télérupteur, c’est en effet un petit relais (un électro-aimant) équipé d’un petit mécanisme établissant ou coupant un contact électrique quand on lui envoie une commande.
Note : seul l’appui sur le bouton-poussoir actionne réellement le télérupteur (le relais « colle » et « fige » l’ordre de l’action, allume ou éteint – bruit : « clic » ), le relâchement du bouton-poussoir repositionne le relais au repos (bruit : « clac » ), sans rien de plus.
Suivant les fabricants, la disposition des bornes de raccordement du télérupteur n’est pas la même, mais vous disposerez toujours sur le site du constructeur de la documentation détaillée pour réaliser le câblage.
Voici le schéma d’installation pour la marque Schneider Electric :
Schéma de câblage télérupteur Schneider Electric
Quelque soit la marque que vous allez retenir, votre télérupteur devra être alimenté et protégé via un disjoncteur de 10A.
Schneider Electric travaille en permanence sur l’amélioration de la facilité d’installation de ses appareillages et de ses modules ainsi que sur la sécurité.
Ce modèle permet de réduire le câblage car le télérupteur dispose d’un raccordement intégré (voir dessin ci-dessus) sélectionnable par un sélecteur latéral et évitant d’avoir à câbler l’alimentation de la bobine du télérupteur (la bobine du relais).
Sur tous les télérupteurs, les bornes A1 et A2 représentent l’alimentation de la bobine du télérupteur, et c’est sur ces entrées que viennent se raccorder les boutons-poussoirs.
Les bornes 1 et 2 représentent les sorties vers les lumières.
Si vous craignez ne pas trop comprendre le câblage, gardez toujours à l’esprit que pour des questions de sécurité évidentes (ça n’a pas toujours été le cas 🙁 ), une commande ou un allumage de lumière se fait toujours par un interrupteur sur la phase (le +).
La terre et le neutre vont toujours directement aux lumières.
Donc le télérupteur « envoi » ou non la phase : allumage ou extinction des lumières via la borne 2, la borne 1 étant déjà alimentée.
Lorsque le télérupteur doit allumer la lumière, l’action du relais revient donc à mettre en contact la borne 2 avec la borne 1.
C’est ok ?
En ce qui concerne les boutons-poussoirs, le principe reste le même.
La bobine du télérupteur est déjà alimentée en interne sur une de ses bornes par la phase (borne A2).
Le neutre viendra lui fournir l’ordre de commande par l’action sur les boutons-poussoirs sur A1.
Un exemple dans la pratique : si vous avez un étage dans votre maison avec 3 chambres, une salle de bain et un WC séparé, le tout distribué par un couloir, vous aurez donc un bouton-poussoir en bas de l’escalier pour allumer ou éteindre l’escalier et le couloir de l’étage, plus 5 autres boutons-poussoirs à l’étage, un à chaque entrée des pièces précédemment citées.
Soit un total de 6 boutons-poussoirs.
Sauf si, bien sûr, vous préférez placer un va-et-vient pour l’allumage indépendant de l’escalier 😉 !
Là… « C’est vous qui voyez… ! » 😉