De plus en plus de personnes en ont marre de la malbouffe, de cette nourriture industrielle « made in Tricatel » (Source ; film L’aile ou la cuisse).

On se tourne vers le potager, avec ses beaux légumes qui sentent le soleil.

Une fois cette étape franchie, on ne peut que repenser aux œufs frais de notre enfance, des œufs si gros que parfois ils contenaient 2 jaunes (non, non, c’est pas une connerie !).

Maintenant, quand on ouvre une boite d’œuf du commerce, c’est pas des œufs que l’on voit, c’est des billes, des œufs ridiculement petits, sans parler de leur couleur tellement pâle qu’on ne peut qu’imaginer la bien triste vie des poules.

On souhaite donc avoir ses propres poules pondeuses, élevées sainement, pour retrouver la qualité des produits de notre enfance, des œufs bien gros (normaux quoi) avec cette belle couleur beige foncé, presque marron.

Ils nous faut donc acheter un poulailler.

Quoi ?

Ça un poulailler ?

Vous êtes sûr que c’est pas une maquette ?

N’avez-vous pas été surpris du prix des poulaillers du commerce ?

Surtout quand on voit la piètre qualité des réalisations !

C’est à mon avis une honte de proposer des poulaillers si petits pour un prix si élevé !

Pardon pour l’expression, mais c’est franchement de la m… !

Ces poulaillers n’ont pas de fond, donc le bois est en contact direct avec le sol : pourrissement assuré du bois à très court terme, sans oublier la facilité pour les prédateurs de passer sous le poulailler.

Section du bois utilisé si faible que si vous trébuchez devant le poulailler, vous êtes sûr de l’écrabouiller en tombant dessus !

Quant à la toiture, ce sont des bardeaux bitumés fixés à l’arrache, du shingle, dont la présence est un indice d’économie drastique sur la réalisation.

L’accastillage (charnières, loquets de fermeture, sont si minuscules qu’ils doivent être manipulés avec deux doigts.

L’assemblage général est pitoyable, et branlant comme une cabane en ruine.

Et le prix de vente, il ne pique pas, il étouffe carrément !!

Je suis peut-être dur dans mes propos, certes, mais réaliste, et j’estime que vouloir avoir le plaisir de récolter ses œufs chaque jour, mérite un minimum de compassion et de respect pour la vie de nos volailles, et donc de faire le nécessaire pour que les poules bénéficient d’une qualité de vie et d’hébergement respectueux.

Je plaide donc pour un poulailler de dimensions correctes, une réalisation solide, et agréable pour les volailles.

Et puisque l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, il faut le construire soi-même.

C’est ce que j’ai fait il y a quelques semaines.

Le cahier des charges

Bon, ok, c’est un bien grand mot pour un poulailler, mais quand-même, il y a des impératifs à respecter, que voici :

  • Je ne veux pas que la structure en bois du poulailler soit en contact direct avec le sol
  • Mon terrain est en pente, je dois donc compenser pour que le poulailler soit bien horizontal
  • Je veux avoir une sécurité maximale pour les poules de façon qu’elles soient totalement à l’abri des prédateurs (renards, furets…)
  • Je veux qu’il soit nettement plus grand et plus solide que les maquettes en bois d’allumettes du commerce
  • Je veux un toit en bac acier pour une protection optimum de la structure et pour pouvoir récupérer l’eau de pluie grâce à une gouttière
  • Je veux un nichoir sur-élevé avec un accès par une rampe
  • Une ouverture facile pour récupérer les œufs
  • Une petite fenêtre ouvrable au niveau du nichoir pour avoir un minimum de lumière

La solution retenue sera un poulailler avec un fond (un plancher de sol), et ce poulailler sera posé sur des plots réglables en hauteur, ces même plots en PVC utilisés pour mettre à niveau la structure d’une terrasse en bois.

La bête posé sur pavés avant le remplacement par des plots réglables

Les matériaux de construction

Pour la réalisation de ce poulailler, j’ai retenu pour la structure des chevrons (section 43 x 63 mm ou de mesures proches), des dalles de plancher rainurées en OSB de 16 mm d’épaisseur pour toutes les parties pleines y compris le sol, et du bac acier pour la couverture.

A cela bien évidemment des vis pour l’assemblage, des charnières, des loquets de fermeture, une gouttière avec ses accessoires, etc.

Le tout représentant un budget matériaux d’environ 250 €, soit le prix exorbitant d’un poulailler miniature en bois d’allumette du commerce, mais pour construire ici un poulailler 3 étoiles.

Les dimensions (personnalisables) sont ici de 2m de longueur au sol par 1,30 m de largeur, pour une hauteur d’environ 1,50 devant et 1,40m à l’arrière (pente de toiture oblige)

Voilà, si cette construction vous intéresse, on se retrouve dans la partie 2.

A très vite…

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