Quand j’étais au collège, nous avions un professeur d’histoire-géo très redouté de toutes ses classes, car il était connu pour interroger par surprise un élève choisi au hasard alors que le cours n’avait pas encore commencé.

Et vous imaginez bien que son humeur dépendait du résultat de son interrogatoire, noté de surcroît !

L’ambiance était donc tendue dès l’entrée en cours, et personne n’osait croiser le regard de ce professeur, de peur qu’il devine l’information « ne m’interrogez pas, je n’ai pas tout compris la dernière fois ! »

Et pendant que chacun retirait son manteau et sortait ses affaires les yeux rivés vers le sol, il scrutait les élèves à la recherche d’un signe de nervosité révélateur comme un prédateur cherche la faiblesse d’une proie potentielle !

Et tout à coup on entendait :

Toi ! Au tableau !

Le « Toi ! » s’accompagnait bien évidemment d’un vif sursaut général dû à la contraction parfaitement synchronisée de tous les fessiers !

Et je ne vous parle pas de l’état déplorable et proche de la syncope du malheureux élu (ou de la malheureuse élue) de cette sadique roulette russe !

On avait tous une trouille indescriptible de se retrouver au tableau !

 

Il y a là un parallèle avec l’électricité, qui montre une évidence sur les idées préconçues.

Ce n’est pas d’aller au tableau qui nous faisait peur, mais c’était le fait de révéler que le cours précédent n’avait pas été retenu.

La peur d’un tableau électrique ne fait aussi que révéler une ignorance.

Un tableau électrique, c’est le cœur d’une installation.

C’est carré, propre, et comme toute boite il a sa part de mystère.

Et dès qu’on ouvre la boite…

Arghhhhh !

La trouille s’empare de nous !

Mon dieu c’est quoi tous ces fils !

Souvenez-vous du labyrinthe et du minotaure…

Alors que la réalité est toute autre.

Ce que le cerveau n’arrive pas à comprendre immédiatement se transforme en méfiance, en crainte, en peur.

Alors qu’en électricité, la complexité apparente n’est qu’une succession de chose simple et logique.

Regardons cela.

Au lieu de se laisser impressionner par le paquet de nouilles qui apparaît quand on ouvre le tableau, isolons

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